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Parcourir les complexités du reporting financier des entreprises à but non lucratif : Défis et solutions

par  septembre 10, 2024 | 4 minutes de lecture

Le secteur à but non lucratif se situe à un tournant crucial, où la demande d’en faire plus avec des ressources de plus en plus restreintes se fait de plus en plus pesante. Dans ce contexte, la table ronde organisée par Unit4 le 28 novembre 2023, a permis aux experts d’échanger sur les défis multiples auxquels les entreprises à but non lucratif sont confrontées en matière de reporting financier et de responsabilité. Ceux-ci englobent aussi bien les complexités du reporting d’impact que l’évolution des attentes des bailleurs de fonds.

L’International Nonprofit Accounting Guidance (INPAG), véritable lueur d’espoir visant à renforcer la transparence et la confiance dans le secteur à but non lucratif à travers le monde, a été au cœur de la discussion.

Ce blog entend faire la lumière sur ces défis et proposer aux chefs d’entreprise du secteur à but non lucratif des moyens de les relever efficacement.

Un équilibre à trouver : la transparence face à la simplicité

L’un des thèmes centraux abordés a concerné l’équilibre critique entre la transparence et la simplicité des rapports financiers. Si la normalisation des rapports présente des avantages pour les grands organismes caritatifs, les petites entreprises sont souvent confrontées à la complexité d’une approche unique.

Le décalage entre les aspirations initiales et l’exécution finale ne fait qu’exacerber le défi, les rapports d’impact se révélant plus complexes que prévu.

Tirer parti de la technologie et des solutions Cloud

Le rôle de la technologie dans la rationalisation des processus d’établissement des rapports a été largement reconnu. Les participants ont toutefois souligné le défi que représente l’intégration de la technologie dans les exigences nuancées des rapports financiers et d’impact. Ils reconnaissent leur potentiel pour surmonter les obstacles à l’intégration et plaident en faveur de leur adoption malgré les coûts initiaux.

Ce constat souligne le besoin impérieux pour les dirigeants d’entreprises à but non lucratif de défendre les investissements technologiques, en mettant l’accent sur les avantages et les gains d’efficacité à long terme. Un consensus est clairement ressorti : la technologie, lorsqu’elle est exploitée efficacement, est susceptible de révolutionner le reporting financier dans le secteur à but non lucratif.

Tendances en matière de rapports sur les donateurs

La tendance consistant à personnaliser les rapports, sous l’effet de la diversité des attentes des donateurs, est apparue à la fois comme une opportunité et comme un défi. Les donateurs exigent de plus en plus des rapports personnalisés, adaptés à leurs besoins spécifiques. Cependant, la diversité des attentes des donateurs constitue un défi pour les entreprises à but non lucratif qui doivent concilier les normes traditionnelles et les approches modernes en matière de rapports.

L’évolution vers l’hyper-individualisation, qui s’apparente à l’ère « Amazon Prime », illustre la nécessité pour les entreprises à but non lucratif de s’adapter à l’évolution des préférences des donateurs. Si les rapports personnalisés peuvent renforcer les relations avec les donateurs et potentiellement garantir des financements futurs, ils exigent des ressources considérables.

Les dirigeants d’entreprise se doivent donc de trouver un équilibre, en préconisant la normalisation lorsque cela est possible, afin de réduire les redondances et d’allouer des ressources à des rapports personnalisés.

Les petites associations caritatives et les services partagés

La fragmentation se révèle être un problème important pour les petites associations caritatives, car elle entrave les efforts de collaboration et de coordination. Le concept de services partagés offre une lueur d’espoir, mais les différences entre les donateurs et les systèmes soulèvent des difficultés.

Malgré les contraintes économiques, on observe une évolution positive vers l’adoption de la technologie parmi certaines associations caritatives de petite taille, ce qui laisse entrevoir une voie potentielle pour surmonter la limitation des ressources.

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Rapports sur le développement durable : naviguer en eaux troubles

Bien que peu répandus dans le secteur, les rapports sur le développement durable ou sur l’environnement, la société et la gouvernance (ESG) représentent un domaine critique pour assurer la cohérence à l’avenir.

Les dirigeants d’entreprises à but non lucratif sont encouragés à réfléchir à la manière dont le développement durable peut être intégré dans leurs pratiques opérationnelles et de reporting, non seulement pour des raisons de conformité, mais aussi pour refléter les valeurs de leur entreprise ainsi que leur engagement en faveur d’objectifs sociétaux plus vastes.

Alors que certaines entreprises envisagent déjà d’établir des rapports sur le développement durable, la majorité d’entre elles les considèrent comme théoriques, avec des contraintes de bande passante qui les empêchent de s’engager activement dans cette voie. Les problèmes de conformité et l’absence d’exigences obligatoires freinent d’autant plus les élans en faveur des rapports sur le développement durable.

La nécessité pour les entreprises à but non lucratif d’intégrer les considérations ESG dans leurs politiques opérationnelles est cependant de plus en plus manifeste.

Les données et l’information numérique sont en voie de normalisation

Les discussions de la table ronde ont souligné l’importance de l’intégration des données et de la réduction des silos de données, ce qui laisse supposer une évolution des feuilles de calcul vers des solutions digitales plus intégrées.

Cette mutation nécessite une transformation culturelle et opérationnelle significative au sein des entreprises, mais elle est vitale pour atteindre l’efficacité, la précision et l’exhaustivité des rapports.

Les défis posés par les silos de données et la dépendance à l’égard des feuilles de calcul nécessitent une plateforme universelle pour rationaliser les processus de reporting. Même si la normalisation n’avance que progressivement, les efforts visant à exploiter les informations non financières pour étayer les données financières se poursuivent.

Des défis tels que les divergences de données et les exigences réglementaires persistent, ce qui met en exergue la nécessité d’une collaboration entre les régulateurs et les entreprises à but non lucratif.

 

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Clarté contre complexité

L’évolution de la réglementation financière dans la comptabilité des entreprises à but non lucratif

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Des solutions collaboratives pour un paysage complexe

Les échanges ont clairement illustré la nécessité d’une collaboration entre les entreprises à but non lucratif, les donateurs et les organismes de réglementation afin de rationaliser les processus d’établissement des rapports et de normaliser les pratiques.

Un dialogue ouvert s’appuyant sur des partenariats peut ouvrir la voie à des exigences plus simples et plus uniformes en matière de rapports, qui respectent la diversité de la taille et du champ d’action des organisations non lucratives tout en répondant au besoin concomitant de transparence et de simplicité.

Par le biais d’efforts de collaboration et d’une utilisation efficace de la technologie, les entreprises à but non lucratif peuvent relever ces défis et ouvrir la voie à un avenir à la fois plus transparent et plus durable.

Au fur et à mesure de son évolution, le secteur à but non lucratif doit impérativement adopter des pratiques normalisées, des processus rationalisés et une communication ouverte, ce qui apparaît de plus en plus nettement. En s’appuyant sur l’innovation et la collaboration, les entreprises à but non lucratif peuvent surmonter les obstacles de l’information financière et ouvrir la voie vers une transparence, une confiance et un impact accrus.

Conclusion : Un appel à l’action adressé aux dirigeants d’entreprises à but non lucratif

La table ronde de Unit4 a permis d’explorer les multiples défis auxquels sont confrontées les entreprises à but non lucratif en matière d’information financière. Le chemin à parcourir est semé d’embûches, qu’il s’agisse de la nécessité d’une orientation internationale, de la complexité des attentes des donateurs ou des rapports sur le développement durable.

Le rôle des dirigeants devient de plus en plus crucial à mesure que le secteur à but non lucratif se fraye un chemin dans ce labyrinthe. Les chefs d’entreprise sont appelés à jouer un rôle moteur dans l’adoption de normes internationales de reporting telles que l’INPAG, à défendre l’intégration de solutions technologiques avancées et à encourager les collaborations qui normalisent les pratiques en matière de reporting.

De même, l’engagement dans l’établissement de rapports sur le développement durable et la recherche d’un équilibre subtil entre l’établissement de rapports personnalisés à l’intention des donateurs et l’efficacité opérationnelle sont tout aussi fondamentaux.

En relevant ces défis et en tirant parti des possibilités offertes par un écosystème de reporting plus intégré, normalisé et technologiquement avancé, les dirigeants d’entreprises à but non lucratif peuvent veiller à ce que leurs organisations puissent non seulement survivre mais aussi prospérer à une époque où les attentes sont de plus en plus fortes et où les ressources sont de plus en plus limitées.

Comment Unit4 peut accompagner votre entreprise à but non lucratif

Alors que les entreprises à but non lucratif empruntent la voie de la transformation digitale, il est essentiel de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’un processus définitif, mais d’un voyage permanent. À l’instar de la technologie elle-même, les stratégies et les solutions utilisées par les entreprises à but non lucratif doivent être dynamiques et flexibles.

Les avantages de la digitalisation sont considérables. Elle permet d’améliorer l’efficacité opérationnelle, de renforcer l’engagement des parties prenantes et de générer un impact plus vaste. Cela vaut donc la peine de déployer des efforts pour s’embarquer dans ce voyage numérique.

Selon nous, la technologie doit être utilisée pour éliminer les obstacles à la réussite. Cela implique d’utiliser la technologie de manière transparente, efficace et sans causer d’autres difficultés, afin que les individus puissent remplir leur mission organisationnelle et leur volonté personnelle de participer.

Vous pouvez télécharger le livre blanc complet concernant la table ronde ici. Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations concernant la manière dont Unit4 peut aider votre organisation à but non lucratif à se digitaliser, vous trouverez plus de détails sur notre gamme de solutions en cliquant ici.

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